Stage 2021 : à la découverte de la Drôme Provençale !

Au VCS Altkirch, depuis fort longtemps, qui dit vacances de février, dit stage en Italie (en Toscane, précisément). Mais depuis tout ce temps, jamais les déplacements entre pays voisins n’avaient été conditionnés à la présentation de tests PCR et de motifs valables de déplacements. Alors cette année, pour qu’un stage puisse tout de même avoir lieu, notre organisateur Fun2Sport a concocté un séjour alternatif dans le sud-est de la France : précisément à Montbrun-les-Bains, dans la Drôme Provençale.

▼ Jour 1 (pas mal de voiture, un peu de vélo)

Samedi, le couvre-feu à peine levé (mais le soleil pas encore), notre groupe de stage a pris la route de la Drôme. Cette année, conditions sanitaires obligent, pas d’accompagnateurs non cyclistes. Tous les participants ont emmené leur vélo dans un véhicule. Enfin… pas tous. Arnaud, domicilié à Lyon, a préféré une option non-motorisée pour le trajet : c’est sur son vélo, à la force de ses jambes - avec un petit coup de main offert par le Mistral du jour - qu’il a parcouru les 234km séparant son appartement et le village vacances, perché à 640m d’altitude !

Une fois le convoi motorisé arrivé à Montbrun-les-Bains, les clés des appartements récupérées, les valises déposées, il restait deux heures avant le couvre-feu. Et personne ne voulait gaspiller ce temps ! Alors les sundgauviens (sauf Arnaud, on le pardonne) ont enfourché leur vélo et pris la route de leur 1er col du séjour, dont les premières pentes ne sont qu’à quelques centaines de mètres du village vacances. L’unique nuage de la région menaçant et versant ses premières gouttes au sommet, ils ont alors fait demi-tour pour aller escalader à la place un autre col, sec et ensoleillé, et sont rentrés à presque 17h50. Une bonne mise en jambes !

▼ Jour 2 (pas mal de vélo)

Premier réveil à Montbrun-les-Bains, et première admiration de la beauté du Mont Ventoux de bon matin. Car dans la région, on ne peut passer à côté du Géant de Provence : son sommet domine largement la région ; son antenne est visible depuis énormément d’endroits (y compris des balcons de certains privilégiés), surtout quand le ciel est bleu (et c’est le cas, pour ce début de stage).

Mais son ascension (du moins jusqu’au Chalet Reynard) n’était pas encore au programme de ce dimanche drômois. Un tel sommet s’apprivoise d’abord : la première moitié de la sortie du jour (100km en tout) longeait par conséquent son versant sud, offrant déjà des panoramas exceptionnels :

Jour2

La seconde moitié, bien qu’un peu plus éloignée du Ventoux, n’en était pas moins spectaculaire : la route des Gorges de la Nesque, un faux-plat montant d’une quinzaine de kilomètres, offrait un cadre d’entraînement exceptionnel ! Et au belvédère Le Castelleras, point d’orgue de cet itinéraire, le panorama sur ces impressionnantes gorges… incluait en bonus le Mont Ventoux, à nouveau visible au second plan (au fond à droite, ci-dessous) !

Gorges de la Nesque et Mont Ventoux La chance a été du côté des stagiaires puisque la route des sublimes Gorges de la Nesque a été fermée pour cause de travaux dès le lundi. Personne ne le savait au préalable, mais l’emprunter le dimanche était donc la seule option du stage !

▼ Jour 3

Changement de mois (mars arrive), mais aucun changement de météo : le soleil brille toujours sur Montbrun-les-Bains !

Pour ce lundi, cap à l’est : direction Sisteron. Après le col de Macuègne et le col de la Pigière, 35km de faux plat descendant sans le moindre croisement non prioritaire ont permis aux cyclistes de rejoindre Sisteron (485m d’altitude, plus bas que Montbrun-les-Bains) à vive allure.

Pour la partie retour, la baisse d’allure dans le faux plat montant a été l’occasion de prendre un peu plus de temps pour profiter du décor des Gorges de la Méouge !

Gorges de la Méouge

Gorges de la Méouge

Après les gorges, deux ultimes cols ont permis de rentrer avec 128km et presque 2000m de dénivelé positif (et pour certains, un coup de soleil sur le nez !)

▼ Jour 4 (le Ventoux !)

Le grand jour est arrivé : l’ascension en direction du Géant de Provence ! Du moins jusqu’à ce que la neige sur la chaussée ne contraigne les cyclistes à faire demi-tour. Pour certains, l’ascension s’est faite depuis Sault (16km à 4% jusqu’au Chalet Reynard), mais la plupart a opté pour la difficile ascension depuis Bédoin (9.5km à 9%). De sacrés pourcentages qui justifient toute l’admiration que le Mont Ventoux génère.

Mont Ventoux

▼ Jour 5 (du repos bien mérité)

Ce mercredi, après déjà quelques kilomètres avalés, et des prévisions météo indiquant que la fin de stage serait toujours propice à la pratique de la bicyclette (voire même favorable à quelques coups de soleil supplémentaires sur les nez de certains), du repos était au programme.

Mais avec une sortie quand même, et pas de changement d’horaire de départ : à 10h et quelques minutes pour attendre les moins ponctuels, tous sur le vélo ! Seule différence : seulement 45 kilomètres de récupération active, donc à une allure modérée. La sortie s’est faite entre Montbrun-les-Bains, Sault et le plateau d’Albion. Un plateau avec, comme partout dans les environs, très peu de circulation, et pourtant des routes à trois voies, construites pour facilter la circulation d’importants convois par le passé, lorsque le plateau servait… comme site de lancement de missiles nucléaires (1971 - 1996).

Avec moins de 2h de vélo, cette journée a permis de profiter de l’après-midi librement, avec des programmes variées : souvent des visites (centre de Montbrun-les-Bains, Sault, …), et parfois une longue sieste !

▼ Jour 6 (bien reposés, donc autant en profiter)

Parce que le vélo n’est pas qu’une histoire de physique mais aussi de tactique, le programme de ce jeudi matin incluait des exercices de “simulation course” pour les coursiers. Sur un petit parcours proche de Montbrun et avec un nombre de croisements non prioritaires réduit, trois équipes se sont affrontées dans différents scénarios de course. L’occasion également de faire chauffer les cuisses, mais surtout de faire des erreurs tactiques, de les débriefer et ainsi, on l’espère, de ne plus les reproduire en course !

Après cette petite demi-heure intense, direction l’Ouest en guise de pseudo-récupération, par le col de Fontaube et la clue de Plaisians, avec une traversée du centre-ville provençal très typique de Buis-lès-Baronnies, suivie d’une ascension du col de Propiac, et d’un retour par la vallée du Toulourenc, avec toujours vue sur le (légèrement voilé) Ventoux. Vallée du Toulourenc

▼ Jour 7 (derniers panoramas, mais pas les moins beaux)

Loin de ne plus avoir de routes à découvrir, le choix d’itinéraires envisageables était encore grand pour cette dernière sortie. Visiter Gordes ? Aller observer les Dentelles de Montmirail ? Après réflexion, c’est finalement un itinéraire vers le Nord qui a été choisi.

Dès la sortie de Montbrun-les-Bains, le parcours sillonnait les Gorges du Toulourenc, rivière qui prend sa source dans le 1er village du parcours, Aulan. Changement de cours d’eau ensuite, pour aller longer l’Ouvèze (via Saint-Auban-sur-l’Ouvèze puis Montauban-sur-l’Ouvèze). Puis une belle ascension plus longue que pentue, le sommet du Col de Perty arrivait, et du haut de ses 1302m d’altitude, offrait un superbe panorama !

Col de Perty Paysage cinq étoiles dans l’ascension du col du Perty !

Col de Perty Et la bascule au sommet offrait une vue encore plus belle !

Après une fraîche descente, l’itinéraire incluait un nouveau col, le Col Saint-Jean, puis menait enfin au pied de l’ultime ascension du stage, en deux parties : d’abord de la vallée de la Méouge jusqu’au Col de Macuègne, puis depuis celui-ci, via une toute petite route parsemée de gravillons, jusqu’à l’Observatoire Claude Tavenier. Servant (hors Covid) d’observatoire astronomique, le point culminant de la montagne de Bergiès offrait du haut de ses 1367m d’altitude, un panorama à 360° spectaculaire pour conclure le séjour.

Après quelques minutes à savourer la vue (sans s’éterniser tout de même, vu le vent frais soufflant là-haut), 13 derniers kilomètres de descente ont permis aux coureurs de plonger pour la dernière fois de la semaine vers le village vacances à Montbrun.

Cosmodrome Le cosmodrôme est visible lorsqu’on y monte ! On peine même à croire qu’une route y mène !

Cosmodrome La route arrive en fait par l’autre versant, depuis lequel le panorama permettait de retracer une grande partie de la sortie effectuée !

▼ Bilan

Des conditions météorologiques quasiment parfaites, un cadre magnifique, très peu de voitures et du dénivelé, les conditions principales pour un stage agréable ont été réunies ! Le changement de destination de la Toscane au profit de la Drôme Provençale, orchestré d’une main de maître par Alain Lamy (Fun2Sport) a été un succès total. Une semaine d’évasions à vélo d’autant plus appréciée de chacun en ces temps de Covid.

Si l’incertitude plane toujours sur la tenue des premières courses, et sur les dossards qui pourront y être attribués aux compétiteurs altkirchois, ces derniers ont toutefois pu parfaire leur condition physique, mais surtout apprécier une belle semaine mentalement rafraîchissante.

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🚴 Résultats 🚴


4
Victoires en 2019
4
Podiums en 2019
27
Victoires en 2018
62
Podiums en 2018
27
Victoires en 2017
62
Podiums en 2017